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Page:Parigot - Le Drame d’Alexandre Dumas, 1899.djvu/96

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LE DRAME D’ALEXANDRE DUMAS.

qu’il est l’auteur du Corsaire et de Childe Harold, non qu’il soit pour eux une espèce d’ange rebelle et déchu, sur le front duquel Dieu a écrit du doigt : Génie et Malheur ; mais parce que, dans une ville où la race en est presque inconnue, il conduisait avec lui quelques superbes chevaux qui l’emportaient au galop sur les dalles humides de la place Saint-Marc[1]… » Il faut reconnaître que l’auteur de Désordre et Génie n’admire pas Byron d’une façon très différente. Il a pris l’empreinte de ce curieux visage, plutôt que la mesure de cet esprit. Après Catherine Howard, le masque tombe, l’homme reste, qui est une force, et pas du tout un ange, ni rebelle ni déchu. Il ne « suspend pas Manfred sur les abîmes[2] » ; il l’accroche aux espagnolettes du quartier des femmes.

  1. Teresa (Th., III), I, sc. i, p. 136.
  2. La Confession d’un enfant du siècle, ch. ii, p. 14. Cité par Dumas dans Les morts vont vite, t. II, Alfred de Musset, p. 152.