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Page:Paris, Paulin - Romans de la Table Ronde, tome 4.djvu/30

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lancelot du lac.

n’avait pas bien entendu, « on n’entre pas facilement ; il faut passer par deux chaussées très-longues, très-étroites, très-bien gardées. » Et, sans rien ajouter, il pique des deux et s’éloigne.

Mess. Gauvain revint à Loverzep, pour y reprendre la nièce de Manassès. Du moins, avait-il appris que Galehaut et par conséquent l’ami de Galehaut étaient en Sorelois.


L.



Son impatience d’arriver où la demoiselle avait offert de le conduire ne lui aurait pas permis de faire long séjour chez Manassès, quand même il n’eût pas été en quête de Lancelot. Il n’y revint que pour reprendre son jeune guide, et bientôt ils eurent ensemble gagné la sauvage forêt de Bleve. Après avoir quelque temps chevauché, ils aperçurent un chevalier qui se défendait contre trois hommes armés et en avait déjà mis cinq hors de combat. « Voilà, dit mess. Gauvain, un vaillant chevalier, ne pensez-vous pas, demoiselle, qu’il mériterait bien d’être aidé ? — Assurément j’admire même assez sa prouesse pour souhaiter d’avoir un tel ami, s’il m’arrivait de lui agréer. — Voilà, demoi-