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Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/52

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Sur les richesses des vallons,
Sifflent en rasant les campagnes.

    Elle t’aimoit de bonne foi,
Mais pouvoit-elle aimer sans cesse ?
Un rival obtient sa tendresse ;
Un autre l’avoit avant toi ;
Et dès demain, je le parie,
Un troisième plus insensé
Remplacera dans sa folie
L’imprudent qui t’a remplacé.

    Il faut dans les jeux de Cythère
À fripon, fripon et demi ;
Trahis pour n’être point trahi ;
Préviens même la plus légère ;
Que ta tendresse passagère
S’arrête où commence l’ennui ;