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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/121

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L’ÉGLISE SAINT-ROCH

Saint-Eustache se passe partout, les curés ont partout pris le domaine de la ville ou de l’État.

« Et tenez, sans sortir de l’arrondissement, allez seulement voir un peu Saint-Roch, vous m’en direz des nouvelles, partout ils ont des fiefs, comme vous dites, et personne n’ose y toucher.

« J’ai passé quasiment plus de quarante ans dans le sacerdoce, comme sacristain, je peux en causer. Seulement, quand j’ai été vieux, ces messieurs m’ont plaqué (sic) comme un pauvre chien sur le pavé.

« Aujourd’hui, je porte des journaux, la vie est dure aux vieux du peuple dont la mort ne veut pas à temps, suffit. Salut et fraternité. »

Suit la signature du pauvre Quasimodo que je ne veux pas rapporter ici pour lui éviter de nouvelles misères.

J’ai suivi son conseil et je suis allé voie Saint-Roch ; de l’église, je ne parlerai guère, mon rédacteur en chef Paul Robert[1] en a dit deux mots et la besogne est faite.

La première pierre a été posée par Anne d’Autriche, disent les uns, et par Louis XIV, disent les autres ; mettons qu’elle fût posée par les deux et n’en parlons plus.

  1. Au journal le Premier arrondissement.