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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/184

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MON BERCEAU

LE NOUVEAU-CIRQUE


RUE SAINT-HONORÉ — LES CAPUCINS — LE BAL VALENTINO — UN GRAND CHEF D’ORCHESTRE — PANORAMA DE REISCHOFFEN — LA PISCINE ACTUELLE — SOUVENIRS PERSONNELS D’UN VIEUX PARISIEN.

Si vous croyez que je vais dire… ce que l’on fait aujourd’hui au Nouveau-Cirque, vous vous trompez profondément ; tout le monde peut aller, chaque soir, applaudir les ébats, plus ou moins nautiques, de la troupe si brillamment conduite par l’ex-mari de Thérésa ; les journaux sont remplis de leurs exploits et, en vérité, je ne vous apprendrais rien de nouveau, ni rien de bien inédit.

Je me souviens qu’un jour de l’année dernière, à l’intention des lecteurs du Premier Arrondissement, j’allais précisément demander des renseignements sur le passé de l’établissement à l’aimable secrétaire-général du Nouveau-Cirque, qui fut, dans sa jeunesse, lui aussi, un intrépide voyageur.

— Des faits, des documents, des souvenirs ? mais c’est bien simple, je n’en sais rien.

Et là-dessus, je suis sorti tout à fait réconforté. Je vais donc me contenter de vous donner quel-