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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/234

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mon berceau

LA PROSTITUTION
AU PALAIS-ROYAL


UN PRINCE DU SANG INSULTÉ ! — UN AUTEUR AMOUREUX DE SES SUJETS — LES COURTISANS D’AUTREFOIS — DÉBAUCHE OFFICIELLE.

Sous la monarchie, le Palais-Royal, ses alentours et surtout le groupe de maisons, de rues, ou plutôt de ruelles ignobles, qui occupaient l’emplacement actuel des magasins du Louvre, de l’hôtel de même nom et la place du Palais-Royal, furent le rendez-vous légendaire de toutes les débauches, cosmopolites ou non.

La situation centrale du Palais-Royal, ses jardins et surtout les débordements sans nom du Régent, tout avait concouru à ce qu’il en soit ainsi : l’exemple venait de haut.

Je n’ai point l’intention de m’arrêter longtemps sur ce sujet, d’abord parce qu’il est difficile à traiter, même en grec, ensuite parce qu’il faudrait des volumes pour écrire l’histoire complète de la prostitution au Palais-Royal, depuis Richelieu, jusqu’à la guerre de 1870.

Je ne veux donc que noter au passage les faits qui ont une couleur bien personnelle et qu’il est permis de publier dans un ouvrage qui se respecte.