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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/27

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L’HÔTEL DE TOULOUSE

Raymond Philipeaux, sieur d’Herbault, de la Vrillière et du Verger, secrétaire d’État. Elle était une des plus curieuses qu’il y eut à Paris par le grand nombre de beaux tableaux, de statues et de bustes antiques qu’elle renfermait.

Quoique, dès l’an 1705, M. de la Vrillière, secrétaire d’État, l’eut vendue au sieur Rouillier, maître des requêtes de l’Hôtel et l’un des fermiers des Postes, on l’a toujours appelé l’hôtel de la Vrillière jusqu’en 1713 que S. A. S. Monseigneur le comte de Toulouse l’ayant achetée, elle quitta son ancien nom pour prendre celui du prince à qui elle appartenait. Dès l’an 1713, l’on commença à y travailler sans relâche à la rendre digne de loger son nouveau maître, et l’on y fit des changements si considérables, que la galerie n’a été achevée qu’en l’année 1719. Tous ces changements ont été faits sous la conduite du sieur Robert de Cotte, premier architecte du Roi. »

Et la description détaillée de l’hôtel continue ainsi pendant 32 pages, la plus grande partie étant consacrée à la fameuse galerie dorée que Piganiol de la Force décrit avec force détails amusants.

Comme c’est la seule partie qui reste intacte aujourd’hui, je ne vais donc m’occuper que de cette galerie.

Cependant, avant d’aller plus loin, je veux