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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/303

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LA BOURSE DE COMMERCE

riche ne prend pas comme cela du jour au lendemain ; je n’en veux pour exemple que la gare Saint-Lazare, achevée au commencement de l’Exposition de 1889, voilà plus de trois ans et demi ; eh bien ! ce n’est que d’aujourd’hui que le quartier, que la rue de Rome, sont absolument achevés, en pleine activité, que les installations de la gare sont complètement terminées, et cependant il s’agit bien là du quartier le plus vivant et le plus actif du monde entier.

Il en est de même à la Bourse de Commerce et surtout dans ses entours ; attendez que tous les immeubles de la rue du Louvre, que les amorces, que les maisons d’angles des rues avoisinantes soient terminés, que les téléphones fonctionnent, que la population commerçante soit venue remplir ces ruches engageantes, et vous verrez changer la situation à vue d’œil ; en attendant il faut un peu de patience et… sécher les plâtres !

Mais à côté de cette constatation il y a certainement deux moyens que je qualifierai d’excellents, de nécessaires et d’indispensables pour faire de la Bourse de Commerce le grand centre qu’elle doit être et qu’elle sera ; ces moyens les voici :

D’abord il faut établir dans l’immeuble même