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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/320

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mon berceau

dans un remarquable rapport, lu en séance du 2 juillet 1889 à cette Chambre syndicale, concluait énergiquement à la nécessité impérieuse pour la dite Chambre syndicale des représentants de fabrique et de commerce, d’avoir son installation à la Bourse de Commerce ; il demandait « dès maintenant, les moyens de prendre possession de cette institution (la Bourse de Commerce) pour la part qui nous en revient.

« De ce qui précède, nous serons fatalement entraînés à y avoir notre installation, elle s’impose.

« Ces bureaux offrent des avantages évidents aux commerçants, je les ai déjà fait ressortir pour ce que nous regarde, etc., etc….. »

Et l’impression de ce rapport est votée à l’unanimité par les membres présents ! Or, on ne vote pas l’impression d’un rapport dont on n’approuverait pas entièrement les conclusions.

Il semble donc ressortir clairement de ce qui précède que la Chambre syndicale des représentants de fabrique et de commerce est favorable à la création d’une Bourse de l’Exportation dans la Bourse de Commerce.

Quant à l’interview fantaisiste de son honorable président, M. Joseph Gaud, parue dans le Siècle du 24 décembre 1890 sous la signature de Charles Legrand, on me permettra de croire, jusqu’à preuve du contraire, qu’elle a rendu fort impar-