Aller au contenu

Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/326

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
321
mon berceau

contré le projet de la Bourse de l’exportation à la Bourse de commerce actuelle : c’est le point capital.

Quant aux autres chambres syndicales, à celle des négociants exportateurs et commissionnaires, eh bien ! nous leur prouverons que leur intérêt est de venir joindre leurs efforts aux nôtres, d’autant plus que le premier arrondissement n’est pas si loin que le Père-Lachaise ou la Butte-Montmartre.

Entre la Bourse de commerce et la rue de la Lune, la différence n’est pas grande et tous les intéressés pourront parfaitement venir à la Bourse de Commerce quand leurs affaires les y appelleront.

Je n’ai qu’une réponse finale à faire à mon honorable correspondant :

— D’après votre aveu, il vous faut le concours de la ville et 25 millions pour faire votre Bourse de l’exportation, rue de la Lune ; eh bien, vous n’aurez ni ce concours ni ces millions et, en attendant, par patriotisme, et j’ajouterai par une bonne entente de vos intérêts, venez avec nous et aidez nous à créer la Bourse de l’exportation dans la Bourse de commerce actuelle.

Après, il vous sera toujours loisible de bâtir votre palais, suivant votre rêve grandiose… quand vous aurez vos 25 millions ! Mais, croyez-moi, ce