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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/328

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mon berceau

d’affaires que vous, quand on se trouverait tous réunis dans le même local ou sous le même hall, parce que cette crainte est chimérique et la négation même de tout ce qui s’est accompli depuis 50 ans, dans la science des transports seulement, pour ne prendre qu’un exemple.

Eh bien, la contre-partie de cette idée, si l’on peut s’exprimer ainsi, consiste précisément à croire que la Bourse de Commerce seule, ou ses attenants directs, seront appelés à profiter de l’installation de la Bourse de l’Exportation.

Ceux qui, de très bonne foi, affirment cela, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, qu’on me pardonne cette tournure triviale qui rend bien ma pensée, n’oublient qu’une chose, les malheureux : la répercussion économique.

J’ai posé en principe que la concurrence intérieure est toujours féconde et que la concurrence extérieure seule est meurtrière. Eh bien, toujours dans le même ordre d’idées, on peut ajouter hardiment que la répercussion économique est à l’heure présente, grâce aux moyens de transports rapides, fréquents et de plus en plus faciles, l’un des phénomènes les plus féconds, l’un de ceux qui contribuent le plus efficacement au développement de la prospérité nationale, l’un de ceux, en