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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/379

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le tout à l’égout

de visiter le grand égout collecteur lui-même pour en être convaincu.

2° Il faut que tous les habitants de Paris et de la banlieue aient de l’eau pure, de source, à boire. C’est encore entendu et tout le monde est d’accord sur ces deux points, qui n’ont rien à voir avec la solution normale et nécessaire du tout à l’égout.

On n’a pas fait Paris en un jour, et si l’on avait apporté un peu plus de bonne foi dans la discussion, on aurait avoué que le gouvernement et la Ville travaillent activement à ce double résultat.

En effet, les travaux d’adduction de l’Avre et de la Vigne sont fort avancés, l’aqueduc de Saint-Cloud, sur la Seine, est terminé, et de ce chef les Parisiens vont bientôt avoir une excellente eau de source qui viendra se joindre à ses aînées. De plus, on étudie les moyens d’amener à Paris d’autres sources : le Loing, le Lunain et même une partie des eaux du lac de Genève. Je ferai remarquer, en passant, que si nous allons avoir l’eau de l’Avre et de la Vigne à Paris, c’est en grande partie grâce à l’énergie et à la ténacité de M. Yves Guyot, alors ministre des Travaux publics, que nous le devons.

Enfin la question du tout à l’égout et de la salubrité de la Seine est étudiée et en partie résolue, avec non moins d’esprit de suite, par les ingénieurs de l’administration, attendu que les