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Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/267

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— Et moi, plein mon théâtre, formula un critique d’art.

— Et moi, ponctua un archéologue, j’en ai plein mes serrures !

— Il n’y a qu’une chose à faire, conclut fébrilement la docte assemblée, écoutons au plus vite l’avis aussi compétent que judicieux de Paul Vibert — merci bien ! — et allons au plus vite acheter des hiboux, des chouettes, des chats-huants, les seuls ennemis sérieux et effectifs des rats…

Et nous partîmes pour en acheter à n’importe quel prix. Et voilà comment ces charmants oiseaux nocturnes viennent de passer, sur le marché aux oiseaux, de 1 fr. 25 à 157 fr. 91 centimes pièce.

Et dire que tout cela est arrivé à propos d’une discussion de savants sur l’hypothèse de la possibilité de la vraisemblance de la supposition de voir une planète rongée par les rats !

Comme c’est drôle, la vie, tout de même !