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menter la théorie du professeur Whitney, de Chicago sur l’existence, au-delà de notre existence terrestre, d’une immense nappe d’électricité d’où l’industrie humaine pourrait puiser des courants illimités d’énergie électrique.

« Le professeur Whitney se propose donc, avec son canon, d’envoyer au-delà de notre atmosphère un globe de fer aimanté auquel sera rattaché un fil métallique de trente à cinquante mille mètres. Il compte qu’ayant dépassé la limite de gravitation ou d’attraction de notre planète, la sphère magnétique sera entraînée dans les ondes électriques de l’espace, et que des courants pourraient être transmis jusqu’à la surface de la terre par le fil en suspension.

« Autre histoire. Un professeur de l’Université de Michigan, M. Bailey, aurait trouvé le moyen, à l’aide d’un commutateur, de rendre inoffensif le courant électrique le plus puissant. On raconte que deux étudiants de cette Université, qui se sont prêtés à l’expérience, auraient été traversés par un courant de cinq cent mille volts — de quoi foudroyer un régiment — sans ressentir autre chose qu’une sensation agréable.

« Si quelqu’un veut essayer, il n’a qu’à faire le voyage. »

C’est déjà très curieux, mais écoutez et méditez profondément ce passage de la Substance Universelle de nos amis Albert Bloch et Paraf-Javal :

« Le fait que, dans la mesure de l’énergie, le facteur vitesse entre au carré, nous explique com-