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Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/385

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mieux votre Tour que la question Pasteur ; c’est moins enrageant !

Mais trêve de réflexions philosophiques et arrivons au but ; on peut avoir les honneurs, la rosette rouge, la gloire, voire même la popularité et ne pas dédaigner cependant le côté matériel.

On vous a cherché une foule de chicanes à propos du droit de reproduction, eh ! bien moi, je viens vous proposer une affaire simple, claire, que dis-je ? géniale et raphaëlesque par plus d’un côté et qui, de plus, vous enrichira, ainsi que le modeste soussigné, simple journaliste de son état.

Et puis, vous savez, entre nous, la Tour commence à être légèrement défraichie, malgré sa peinture neuve, dans l’esprit du public, et il est temps de lui refaire une jolie petite virginité.

Voilà de quoi il s’agit : je viens tout uniment vous demander la concession de votre dernière plate-forme — rien de politique — tout en haut, sous le drapeau pour établir à près de 300 mètres d’altitude un manège de chevaux de bois.

Vous voulez faire payer cent sous, je crois, pour monter au sommet ; vous n’aurez pas un chat. Avec ma combinaison, vous ferez payer un louis, nous partagerons et vous aurez un monde fou.

Oui, un monde fou et il n’y a pas à dire : mon bel ami, tout est prêt, j’ai prévu toutes les objections, Seulement il n’y a pas un moment à perdre