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Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 2.djvu/113

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devenues des champs de rosiers. Des troupes de martinets nichés dans les trous, babillent et voltigent sous les voûtes sonores. J’y suis entré par hasard un jour de fête. Des gens du peuple, assis en cercle, dînaient gaiement à l’ombre des murailles, et parlaient cet italien pur et mélodieux qu’on croirait inventé dans un temps de mollesse par les dames romaines. Ce lieu, souillé par l’infâme Caracalla, n’offrait plus que l’image d’un jardin de plaisance consacré au repos des bonnes gens et à la villégiature des oiseaux.