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Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 2.djvu/138

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compagnons, et je pris une place dans un voiturin pour Florence. Cependant trois fois je payai le dédit au conducteur afin de rester un jour de plus à Rome. Le Carthaginois me représenta que j’avais aussi regretté Naples, que probablement je regretterais Florence, et que d’ailleurs je m’exposais à voir Venise dans la mauvaise saison, si je tardais davantage. Son éloquence africaine m’entraîna, et je montai en voiture avec lui vers le milieu de juillet, par une matinée si belle qu’il n’y avait pas moyen d’éprouver la moindre tristesse.