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Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 2.djvu/281

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XII

la tartane.


Sur un être sensible et intelligent comme Gozzi, ces trois déceptions amoureuses ne pouvaient manquer d’exercer une grande influence. La bonne opinion qu’il voulait avoir des femmes recevait une atteinte profonde. Son chagrin une fois calmé, il riait de lui-même en songeant que dans ses affaires de cœur lui seul avait fait tous les frais de délicatesse. L’imagination dégoûtée regrettait ses trésors jetés au vent, et demandait au poète