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Page:Pawlowski-Voyage au pays de la quatrieme dimension - 1912.djvu/179

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LES FERROPUCERONS

C’était ces petits parasites imperceptibles qui provoquaient, de la part de l’oiseau artificiel, les réflexes correspondants. Aucun doute sur ce point n’était permis : l’oiseau mécanique se grattait,

Ai-je besoin de vous dire que l’on se perdit en conjectures sur la nature de ces pucerons ; on était encore, à cette époque, entièrement imbu des absurdes doctrines évolutionnistes, et la génération spontanée paraissait une simple absurdité.

On s’ingénia donc, du mieux que l’on put, à expliquer comment d’anciens pucerons, s’alimentant avec de la limaille de fer et vivant sur les ailes des aéroplanes, avaient pu se transformer en s’adaptant au milieu. On avança même, d’après leur couleur analogue à celle des ailes de l’oiseau artificiel, que l’on se trouvait en présence d’un curieux cas de mimétisme.

On ne se doutait guère encore des prodiges déconcertants qui allaient bouleverser cette humanité de transition, quelques années après, avec l’apparition et la décadence des machines vivantes.