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Page:Pawlowski-Voyage au pays de la quatrieme dimension - 1912.djvu/261

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LES MATÉRIALISATIONS DE CAUCHEMARS…

Ainsi donc ces phénomènes nouveaux ne pouvaient être mis en doute : les rêves qui, jusque-là, avaient fait le charme de la vie, qui, durant l’ennuyeuse période scientifique, avaient remplacé, à eux seuls, les contes de fées d’autrefois ; les rêves que les enfants attendaient avec joie en se couchant le soir, les rêves devenaient réels et présentaient, pour l’homme, le plus formidable danger qu’il eût jamais couru.

À force d’extérioriser son imagination, de rechercher toutes les joies que peut donner l’usage de la quatrième dimension, l’homme n’avait point pris garde à la troisième dimension qu’il introduisait petit à petit, instinctivement, dans ses rêves, et qui leur donnait toute la dangereuse réalité de la vie quotidienne.

Certains bravaches, des poètes comme il s’en trouve toujours, se déclarèrent enchantés de l’aventure et entreprirent des chasses fabuleuses, dignes de la mythologie. Ils réalisèrent toutes les actions héroïques que les anciens, par un étrange pressentiment, avaient seulement imaginées en rêve.