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IV

L’ESCALIER HORIZONTAL

Ces débuts dans la découverte de la quatrième dimension furent, pour moi, particulièrement pénibles. Ils se trouvaient en effet en contradiction directe avec les notions géométriques pleines de logique et de bon sens qui m’étaient familières. Après le premier avertissement du ruban défait et de la diligence innombrable, la notion de la quatrième dimension devait cependant se matérialiser pour moi d’une façon plus précise encore, sous une forme que je n’avais point prévue et qui tint tout d’abord du cauchemar.

À des périodes très rapprochées et dans des conditions d’esprit toujours identiques, je me trouvai en présence d’escaliers qui ne se construisaient point d’une façon géométrique et, tout d’abord, rien ne fut pour moi plus révoltant que la pratique de ces sortes d’escaliers. D’autres, peut-être, n’en eussent pas été affectés à ce point.