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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La comtesse Hélène Potocka, 1888.djvu/270

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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

médaillon et que vos cheveux me sont bien chers.

» Vous me demandez quels sont mes désirs. Les plus vifs que je forme sont pour votre bonheur et pour pouvoir vous voir et vous connaître ; remplissez-le, ce désir, ma chère maman.

Mes projets sont aussi de venir vous voir quand une fois je pourrai disposer de moi. De grâce, écrivez-moi bien souvent ; je sens que c’est beaucoup demander, mais aussi comme vos lettres me rendent heureuse.

» Ma famille est si bonne pour moi que je suis très contente. Envoyez-moi, je vous prie, votre adresse, car je suis toujours embarrassée de savoir comment vous faire parvenir mes lettres. J’espère que vous ne trouverez pas celle-ci cérémonieuse. Je suis à Baaden avec mes tantes, je m’y amuse toujours à merveille. Je me promène beaucoup, c’est un de mes plus grands plaisirs.

» Adieu, ma chère maman, que j’aime bien tendrement.


» SIDONIE. »