Aller au contenu

Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La comtesse Hélène Potocka, 1888.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
26
LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

garde, elle est plus aimable que jamais, je suis sûre qu’elle pense les plus jolies choses du monde, c’est dommage qu’il lui manque la parole. Alexis se porte bien, il grandit et embellit à vue d’œil ; il fait de grands éclats de rire dans ce moment-ci. Je t’embrasse et vais relire tes lettres pour calmer le chagrin de ton absence. »


LE COMTE VINCENT À LA COMTESSE HÉLÊNE


« …Tes lettres font mon bonheur, ma chère Hélène mais, dis-moi, ont-elles la tendresse, la vivacité, le désir, la véhémence des miennes ?  ! Il me semble que tu es là, l’amour est dans mon cœur, dans ma plume, dans ma tête, il est partout quand je t’écris, il m’embrase, il me met hors de moi !

» Adieu, cher ange, m’aimes-tu ? dis-le-moi donc. Encore quelques jours et je te presserai dans mes bras. »


LA COMTESSE HÉLÈNE AU COMTE VINCENT


« Ce mercredi, 11 heures du matin.


» Encore quelques jours ! est-ce quelques jours pour ton départ ou pour ton arrivée ? Tu trouves