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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La comtesse Hélène Potocka, 1888.djvu/344

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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

quitte pour te retrouver, car dès que j’ai quelque chose à te mander, je reprends ma lettre. Chaque personne de la société se rappelle à ton souvenir et je te le dis une fois pour toutes, afin de ne le plus répéter. Il n’y a que l’expression de ma tendresse pour toi que je ne me lasse pas de redire. Qui, je t’aime avec passion pour toute la vie et même au delà, car les bienheureux doivent aimer pour l’être ! »


LE COMTE VINCENT À LA CÜMTESSE HÉLÈNE


« Dresde, 17 juin 1807.


» En descendant à l’Ange d’or, j’ai trouvé à la porte François, ta lettre à la main, il savait bien qu’il ne pouvait me faire un plus grand plaisir, ma chère Hélène, et se présenter à moi sous de meilleurs auspices… J’ai causé avec François. Sa mère est à Dresde un peu incommodée, mais toujours ferme dans le projet qui nous intéresse ; sa grand’mère n’est pas ici, soit raison de santé ou d’affaires, elle ne viendra qu’après la Saint-Jean, époque des contrats de la Grande-Pologne. »