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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La comtesse Hélène Potocka, 1888.djvu/500

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APPENDICE.


Puis pour cadeaux divers :


100 pièces d’étoffes.
100 pièces ouvrages de Bicêtre (?),
100 petites corbeilles.
500 différents joujoux d’enfants.
500 pièces ouvrages en sucre.
50 portefeuilles.
25 écritoires.


Les caparaçons ou harnachements des chevaux étaient d’un luxe et d’un prix considérable. Ceux du comte étaient garnis : un en or, deux en argent, un en corail, un en peau de tigre, deux en écaille, etc., etc.


Il n’est pas possible de tenir une maison avec plus d’ordre, de régularité, on peut même dire de minutie, que ne le faisait la comtesse : tout était réglé d’avance et elle ne permettait pas la moindre infraction à l’ordre établi.


Voici d’ailleurs l’emploi de ses journées, qui figure en tête de ses carnets pendant les dernières années de sa vie, de 1806 à 1815 :

L’hiver, lever à 8 heures du 1* novembre au 1* mai.
L’été, lever à 7 heures du 1 mai au 1* novembre.
Coucher tous les jours à minuit.


L’hiver. — Dimanche : Théologie, musique, estampes ; — Lundi : Dessiner, estampes, sortir, — Mardi : Histoire, estampes ; — Mercredi : Dessiner, estampes, sortir ; — Jeudi : Géographie, musique, estampes ; — Vendredi : Dessiner, estampes, sortir ; — Samedi : Littérature, estampes.


L’été. — Dimanche : Philosophie, morale, musique ; — Lundi : Dessiner, botanique, promener ; — Mardi : Histoire, botanique ; — Mercredi : Dessiner, botanique, promener ; — Jeudi : Géographie, musique, botanique ; — Vendredi : Dessiner, botanique, promener ; — Samedi : Physique, botanique.


Dans ces occupations, la comtesse oublie d’indiquer