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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/116

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L’ABBAYE-AUX-BOIS.

L’apothicairerie ;
La lingerie ;
La bibliothèque ;
Le réfectoire ;
La cuisine ;
La communauté.


On leur adjoignait toujours un certain nombre de sœurs converses, et elles n’employaient à ce service qu’un nombre d’heures limité. Il ne nuisait point aux arts d’agrément, mais il formait avec eux un parfait contraste, ainsi qu’avec les noms aristocratiques des jeunes filles. On voyait mesdemoiselles de la Roche-Aymon et de Montbarrey accommoder avec soin les piles de serviettes et de draps dans les armoires. Tandis que mesdemoiselles de Chauvigny et de Nantouillet mettaient le couvert, mesdemoiselles de Beaumont et d’Armaillé additionnaient les livres de compte, mademoiselle d’Aiguillon raccommodait une chasuble, mademoiselle de Barbantanne étail de service à la porte. Mademoiselle de Latour-Maubourg sortait le sucre et le café, mesdemoiselles de Talleyrand et de Duras étaient aux ordres de la communauté. Mademoiselle de Vogüé avait un talent partîculier pour la cuisine et mesdemoiselles d’Uzès et de Boulainvilliers surveillaient le balayage des