jours selon l’augmentation de leur revenu, surtout se voyant à la tête de tous leurs biens réciproques. C’est une réflexion que je fais comme mère, et qui ne doit se communiquer qu’entre nous parents, je vous prie. »
La princesse de Ligne-Luxembourz fit part à l’évêque des sages réflexions de sa cousine, mais on n’y eut pas égard.
Le congrès de Teschen était terminé, et le prince de Ligne revenait en effet, mais sans se presser ; car il avait toujours de nombreuses affaires qui l’arrêtaient en route. Nous n’approfondirons pas de quel genre elles étaient ; elles lui laissèrent cependant le temps d’écrire quelques lignes de Vienne à sa cousine et à l’évêque de Wilna ; ce qu’il oubliait depuis deux mois.
« On dit, princesse, que tout va à merveille, grâce à vos bontés. On dit que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire ?… Je n’ai rien reçu. On dit qu’il faut que j’écrive à l’évêque. Je vous supplie de lui faire remettre cette lettre-ci.
» Si vous avez quelques ordres à me donner,