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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/481

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APPENDICE.

de cent soixante en 1778. L’abbesse rendaït, chaque année, ses comptes à sa communauté, « capitulairement assemblée au son de la cloche » et à l’abbé de Clairvaux l’un des quatre premiers pères de l’ordre de Citeaux, supérieur immédiat de l’abbaye royale de Notre-Dame-aux-Bois.

On voit figurer, dans les comptes des fermes de Picardie, des sommes assez considérables, employées en réparations d’églises ou chapelles de villages, de presbytères et même de marchés publics,


N° 2.


Mademoiselle de Montmorency arriva à Genève le 7 octobre 1774. Le Magnifique Conseil envoya sur le champ complimenter la princesse sa mère. Le lendemain, la princesse fit demander l’autorisation d’atteler son carrosse pendant la nuit, pour aller chercher le médecin, ou prendre des médicaments chez l’apothicaire, chose défendue par les lois somptuaires. La permission lui fut aussitôt accordée.

L’état de la jeune fille s’aggrava rapidement, et, à la carie des os dont elle était atteinte, vint s’ajouter une tumeur gangreneuse.


24 janvier 1775. Registre du Conseil, p. 63.


Sur le rapport fait, que Mlle de Montmorency est très mal, il a été arrêté d’envoyer le Sautier[1] à M. le Prince et à Mme la Princesse de Montmorency pour leur témoigner l’intérêt que prend le conseil à son état et leur exprimer ses vœux pour elle.

1.

  1. Sorte d’huissier chargé des messages du Conseil.