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Page:Pergaud - La Guerre des boutons, 1912.djvu/339

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la guerre des boutons


crachèrent sur le dos, sur les reins, sur les cuisses, sur tout le corps en signe de mépris et de dégoût.

Durant ce temps une dizaine de guerriers, sous la conduite de La Crique, étaient sortis avec les habits du condamné.

Ils revinrent quand finissait l’opération et Bacaillé, débâillonné et délié, reçut au bout de longs bâtons les diverses pièces de son habillement veuves de boutons qui avaient été de plus largement compissées et abondamment souillées d’autre façon encore par les justiciers de Longeverne.

– Va te faire recoudre ça par les Velrans ! lui conseilla-t-on pour finir.