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Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/118

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belle endroit de la fontaine, & la lui presenta, soûtenant toûjours la cruche afin qu’elle bût plus aisément. La bonne femme ayant bu, luy dit, vous estes si belle, si bonne, & si honneste, que je ne puis m’empêcher de vous faire un don, (car c’estoit une Fée qui avoit pris la forme d’une pauvre femme de vilage, pour voir jusqu’où iroit l’honnesteté de cette jeune fille.) Je vous donne pour don, poursuivit la Fée, qu’à chaque parole