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Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/122

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magnifiquement vestuë qui vint luy demander à boire, c’estoit la même Fée qui avoit apparu à sa sœur, mais qui avoit pris l’air & les habits d’une Princesse, pour voir jusqu’où iroit la malhonnesteté de cette fille. Est-ce que je suis icy venuë, luy dit cette brutale orgueileuse, pour vous donner à boire, justement j’ai apporté un Flacon d’argent tout exprés pour donner à boire à Madame ? J’en suis d’avis, beuvez à même si vous