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Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/163

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coup la Reine ; mais elle eut, quelques momens aprés un bien plus grand chagrin, car la seconde fille dont elle accoucha, se trouva extremement laide. Ne vous affligez point tant Madame, luy dit la Fée ; vostre fille sera recompensée d’ailleurs, & elle aura tant d’esprit, qu’on ne s’apercevra presque pas qu’il luy manque de la beauté. Dieu le veüille, répondit la Reine ; mais n’y auroit-il point moyen de faire avoir un peu d’esprit à l’aî-