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Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/202

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rien : Cela leur redonna la vie, car les pauvres gens mouroient de faim. Le Bucheron envoya sur l’heure sa femme à la Boucherie. Comme il y avoit longtemps qu’elle n’avoit mangé, elle acheta trois fois plus de viande qu’il n’en falloit pour le soupé de deux personnes. Lorsqu’ils furent rassasiez, la Bucheronne dit, helas, où sont maintenant ces pauvres enfans, ils feroient bonne chere de ce qui nous reste là. Mais