Aller au contenu

Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/231

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fort, & qu’ils ne se missent point en peine de luy. Ils crurent son conseil, & gagnerent viste la maison. Le petit Poucet s’estant approché de l’Ogre, lui tira doucement ses bottes, & les mit aussitost ; les bottes estoient fort grandes & fort larges ; mais comme elles estoient Fées, elles avoient le don de s’agrandir & de s’apetisser selon la jambe de celuy qui les chaussoit, de sorte qu’elles se trouverent aussi justes à ses pieds & à ses jambes