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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 2e série, tome 21 bis.djvu/8

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les princes avoient demandé la rénnion. — Cette assemblée s’onvre le 27 octobre aux Augustins à Paris. — Le château d’Amboise est donné à M. de Luynes. — Détails sur la famille de ce favori du Roi. — Le maréchal d’Ancre contribue à son élévation. — Le duc d’Épemon fait sortir de force un soldat mis dans les prisons de Saint-Germain. — Sa conduite insolente envers le parlement. — Le maréchal d’Ancre fait créer des offices de trésoriers des pensions. — Le duc de Savoie refuse de désarmer, malgré les instances que lui en font les Espagnols. — Troubles en Italie. — Le marquis de Spinola prend Aix-la-Chapelle, au nom de l’Empereur. — Les Hollandais s’emparent de Juliers et d’Emmerick.

LIVRE VI. [1615]

Délibérations des trois chambres des états. — Discussions au sujet de la paulette, de la vénalité des offices, de la commission pour les recherches du sel, du concile de Trente, d’un projet de loi fondamentale proposé par la chambre du tiers. — Discours du cardinal du Perron dans cette chambre à cette occasion. — La chambre du clergé demande au Roi un édit contre les duels. — Le parlement condamne par contumace un député de la noblesse qui a donné des coups de bâton à un député du tiers. — Il décrète de prise de corps un agent de M. le prince pour avoir donné des coups de bâton à Marsillac. — Le maréchal d’Ancre fait attaquer en plein jour Riberpré, du parti de M. de Longueville. — Les trois chambres présentent au Roi leurs cahiers de doléances. — Réponse que leur fait Sa Majesté. — Les députés sont congédiés. — Résultat de cette assemblée. — Mort de Marguerite de Valois, première femme de Henri IV. — Son éloge. — Le Roi casse un arrêt du parlement portant couvocation de toutes les chambres pour délibérer sur les affaires de l’État. — Le parlement présente au Roi des remontrances. — Nouvel arrêt du conseil qui annule ces remontrances. — M. le prince se retire à Crcil et refuse d’accompagner le Roi en Guienne. — Le maréchal d’Ancre incline toujours à la paix. — Plaintes de la Reine-mère contre M. de Villeroy. — M. le prince refuse une troisième fois d’accompagner le Roi. — M. de Longueville essaie en vain de soulever le peuple d’Amiens et de s’emparer de la citadelle. — Le duc de Savoie est contraint de signer les articles concertés entre la France et l’Espagne par le marquis de Rambouillet. — Substance de ces articles. — Punition d’une religieuse de Naples, nommée Julia. — Lettre de M. le prince au Roi, en forme de manifeste. — Plaintes du duc de Bouillon contre le duc d’Epemon, le chancelier, et nommément contre le maréchal d’Ancre. — Quel est le genre de crédit dont ce maréchal jouit auprès de la Reine. — Il reçoit l’ordre de se retirer à Amiens. — L’abbé de Saint-Victor, coadjuteur de Rouen, vient supplier le Roi, au nom du clergé, de recevoir le concile de Trente. — Sa harangue est mal reçue. — Les remontrances de l’ambassadeur