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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/107

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aux dépens de son arc occipital. En effet la tubérosité sphénoïdale grossissant outre mesure, la pièce de l’anneau occipital resterait, dans ses conditions primitives, formée de deux points indépendans ; et celle-là, diminuant au contraire, laisserait à celle-ci toute faculté pour se développer, c’est-à-dire ne priverait pas les deux points primitifs de grandir, de marcher à la rencontre l’un de l’autre, et de se confondre en une portion d’anneau.

Mais je me hâte beaucoup trop sans doute de donner cette explication, puisqu’elle ne s’applique qu’à des pressentimens. J’ai dit au surplus ce qui les a fait naître. Je ne perds pas de vue qu’ils n’ont que ce caractère, et même que je me suis hasardé à les donner peu après qu’une observation, qui leur serait contraire, a été produite. M. Béclard (l. c., p. 222) n’admet qu’un seul basilaire : « D’abord milliaire, dit-il, puis ovalaire, il prend à l’époque de la naissance la forme d’un parallélogramme allongé[1]. »

  1. De nouvelles recherches d’une date toute récente m’ont convaincu que nos deux pièces X′ et X″, se confondant ordinairement en une seule qui a reçu le nom de basilaire ou d’occipital inférieur, sont originairement et essentiellement distinctes. Leur situation inférieure et centrale, et plus encore leur part d’influence dans la formation du fœtus, décident de la précocité de leur soudure. Je les emploierai dorénavant, savoir, X′ ou la pièce antérieure, sous le nom de otosphénal, et X″ ou la pièce postérieure, sous celui de basisphénal.