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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/11

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DISCOURS PRÉLIMINAIRE.



Je croyais avoir suffisamment établi, dans le Discours préliminaire du premier volume, que les rapports des êtres, l’analogie de leurs organes, et les connexions invariables de leurs parties, étaient des effets nécessaires. J’ai donc été très-étonné d’apprendre que d’excellens esprits, même parmi les savans qui m’honorent d’une grande bienveillance, n’adoptaient ces vues qu’avec de certaines restrictions. Que mes idées eussent été rejetées en totalité, cela m’eût surpris beaucoup moins, ou même aucunement.

Ainsi le célèbre docteur Leach[1] signale en Angleterre « ma Philosophie anatomique comme un premier exemple bon à imiter, en ce que, dit-il, ce livre ouvre une route vaste et nouvelle, pouvant seule et nécessairement conduire à une connaissance réelle de la véritable anatomie comparée » : et

  1. Comparative Anatomy. Annals of philosophy bi Th. Thompson, D. M. no 92, p. 102 (1820).