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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/177

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bien plutôt notre position ; et cessant de nous inquiéter de l’opinion qui place les anencéphales sous la supposition que, chez eux, il n’est nul indice de substance médullaire, restons fermement attachés à nos premiers pressentimens, et continuons à nous refuser de croire qu’une organisation régulière à tant d’autres égards, se puisse concilier avec l’absence absolue de tout appareil cérébral et spinal.

Cette eau à la place du prolongement rachidien ; il est presque inutile d’ajouter qu’elle était retenue extérieurement par le restant de la poche, par cette prétendue peau morte dont le fœtus a été débarrassé par la sage-femme.

D’où cette partie de la poche tirait-elle son origine ? Nous sommes privés de le savoir par une observation directe. Cependant deux seules hypothèses sont admissibles. Car, ou cette tunique avait été formée par le derme, qui aurait été soulevé et successivement distendu, au fur et à mesure de la livraison du fluide par le système artériel ; ou elle était une continuation des méninges, lesquelles fussent restées sous la condition d’un étui membraneux, et n’auraient participé à l’écartement des os vertébraux qu’à leurs points de contact avec la charpente osseuse.

Nous bornant à exposer des faits dans ce Mémoire, cette discussion nous est pour le moment