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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/217

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leurs relations respectives, manifestement et tout à la fois déplacement des organes, et fidélité au principe des connexions.

On conçoit ce qu’inspirent d’intérêt les monstruosités les plus désordonnées, si les recherches dont elles sont l’objet donnent pour résultat l’immutabilité des nouvelles règles, et l’on de s’étonnera point par conséquent du prix que nous attachons à envisager, principalement sous ce rapport, les faits suivans.

De l’ouverture du tronc.

Afin de nous appuyer sur quelque chose d’existant à l’état normal, nous allons d’abord considérer le pourtour des parties atteintes d’anomalies. Le derme environnant ne présente rien d’extraordinaire : il ne se ressent d’aucune influence pathologique, puisque chaque couche subjacente se trouve constituée par les mêmes organes qu’habituellement, c’est-à-dire par les mêmes muscles et les mêmes parties osseuses. Seulement ce qui d’un côté et de l’autre se fût rapproché et se fût uni, en devant, sur la ligne médiane, est resté écarté, et paraît comme rejeté sur les flancs. L’idée en conséquence que donne la nouvelle monstruosité sous ce rapport est celle d’une partie entière, mais entr’ouverte dans toute sa lon-