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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/236

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que pour les signaler à titre de singularités : enfouies dans des collections académiques, ces observations n’arrivèrent à nous que comme des matériaux qui demandaient emploi. La valeur scientifique qu’elles viennent de recevoir par les soins de M. Serres m’a engagé à insister autant sur le retour du même fait, sur les deux demi-sternums de l’hypérencéphale.

Les demi-sternums ayant grandi sans participer aux diverses modifications que la succession des âges apporte dans leur structure, les côtes en ont acquis plus de volume et de solidité. Ici revient une nouvelle application de notre principe du balancement des organes : car les molécules qui eussent été nourrir le sternum, ont profité aux côtes devenues plus fortes et comme éburnées.

Enfin la clavicule l, fig. 6, dont l’ostéologie des poissons révèle plus expressément les intimes rapports avec les côtes (correspondances que les philosophes allemands, le célèbre naturaliste Oken entre autres et le premier, expriment par le mot de signification), est dans l’état normal chez l’hypérencéphale ; mais avec le même excès de volume et de solidité, qui sont les circonstances que nous avons remarquées, comme formant le caractère particulier de ce nouveau genre de monstre humain.

J’ai parcouru tout le cercle des difformités du sujet décrit dans ce Mémoire. Tel est l’ensemble d’ex-