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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/254

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monstruosité d’Arras : mais il y aurait quelque peu de légèreté, je crois, à taxer de futilités plusieurs détails sur lesquels je me suis étendu. La grande science est de connaître les lois de la vie. Au peu que nous savons touchant l’organisation, il faut croire qu’il n’y avait pas tout à apprendre en s’attachant à l’étude des constitutions régulières. L’étude des monstres n’est donc point à négliger. En recherchant soigneusement les faits anomaux, nous en marcherons avec plus de fermeté sur les faits de l’ordre régulier. C’est ouvrir une porte à la considération de plus grands contrastes ; c’est entrer dans un champ de comparaisons plus variées ; c’est enfin fournir à notre esprit l’occasion et les motifs de jugemens plus nombreux et plus certains.


Explication de la planche V.

Fig. 1. L’hypérencéphale : cette figure et celles des nos 2, 3 et 4 sont réduites à deux tiers de grandeur naturelle.

m bride aponévrotique fixant la tête au placenta : j cerveau : n vestiges festonnés d’une portion de la bride enlevée avec le scalpel : p placenta, p′ sa partie extérieure, p″ sa face interne : v cordon ombilical, v′ portions enroulées et adhérentes entre elles et au placenta : c le cœur : f le foie : ee la région de l’estomac, de la rate et du pancréas : ii intestins : ttt′ brides en vestiges ceignant le cœur : bb′b″ brides aussi en vestiges sur le foie, l’estomac et les intestins : l double bec de lièvre.

Fig. 2. Tête de profil : j cerveau : h cervelet.