Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/269

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 235 )

l’autre postérieure : mais qu’on me permette, pour plus de clartés, de lire ce qui est dessiné) : au nœud suivant, ce sont deux autres branches, et au troisième nœud, toujours en montant, ce sont encore deux branches, également l’une à droite et l’autre à gauche. Chacune de ces subdivisions a reçu des noms. Le premier partage, après la carotide primitive, a été nommé, savoir ; la prolongation du tronc i, carotide externe ; la branche de droite j, carotide interne ; et la branche de gauche s, thyroïdienne supérieure. L’embranchement suivant se compose d’un rameau à gauche, qui se bifurque en artère linguale l et en artère maxillaire inférieure m, et d’un rameau à droite q, l’occipitale postérieure ; enfin au troisième nœud la mère-branche, se prolongeant dans la temporale n, développe à droite l’auriculaire postérieure o et à gauche, mais plus profondément, la maxillaire interne. Le dessinateur a dû omettre cette dernière, que la préparation des parties ne lui a pas permis de voir.

Telles sont les ramifications naturelles de la carotide primitive, telle elle se propage chez tous les animaux, à l’exception de l’homme normal ; telle en ordonne la force d’impulsion émanée du cœur. Ainsi la carotide primitive forme un tronc commun et central qui se poursuit, sous sa condition première d’une mère-branche, jusque dans l’artère temporale, mais qui, à ses nœuds ascendans, prend