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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/287

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épinière, lequel était très-ouvert à la partie supérieure de la région cervicale.

Dans ses rapports avec ses enveloppes osseuses, le quatrième ventricule montre la plus grande exigence : tout le fond du canal où il est établi n’est plus en ligne avec les os qui précèdent : il s’est opéré un mouvement de bascule qui, d’une part, a porté vers le haut les ingrassiaux et généralement tout le sphénoïde y (fig. 7), au point que, dans deux crânes, autres que celui du sujet ici décrit, les éminences de ces os s’élèvent par-delà le coronal, et qui, d’autre part, a rejeté tout-à-fait en bas les occipitaux et les rochers. Ceux-ci en effet, au lieu, ou de se relever, comme à l’ordinaire, pour marcher supérieurement à leur rencontre, ou de s’écarter et de s’étendre en ligne droite, sont, tout au contraire, infléchis et abaissés ; d’où il arrive que le basilaire x (fig. 7) est comme suspendu au-dessous du sphénoïde, que les sur-occipitaux u (occipitaux supérieurs) prennent en arrière une position verticale et parallèle, et que les rochers p et les ex-occipitaux v (occipitaux latéraux) occupent, dans une situation renversée, le lieu le plus bas, s’étendant extérieurement sur les os cervicaux jusqu’à déborder l’atlas.

C’est dans l’espace circonscrit par ces os que se trouve séparément renfermé le quatrième ventricule ou le premier renflement de la tige médul-