Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/348

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 314 )

s’appliquent à le produire. Par conséquent l’intestin jouirait d’une sorte d’activité chez le fœtus, et par conséquent aussi la nutrition de ce premier degré de l’être animal par le moyen de ses voies intestinales serait présentement un fait acquis.

Sur l’identité des fonctions de l’intestin chez le fœtus et chez l’adulte.

Mais dans quelles limites venons-nous de circonscrire ces conclusions, quand nous pouvons les étendre davantage ?

De premières études nous avaient anciennement prévenus contre l’organisation, et n’avaient guère fait naître en nous qu’un sentiment de stérile admiration. Nous avions cru, et, pour ce qui nous reste encore à découvrir, nous croyons toujours, compliqué à l’excès et placé hors de la portée de notre intelligence ce que nous n’avions pu, ce que nous ne pouvons comprendre. Cependant de plus heureux efforts nous ont dans la suite avertis qu’à de certains égards nous nous étions trompés, et ils ne nous ont plus causé d’autre surprise que celle de trouver

    peut-être trop dire : ce n’est vrai, je pense, que dans quelques cas particuliers, comme quand le mucus forme l’humeur sécrétée des narines et des bronches, etc., ou quand il fournit le fond des fluides de la perspiration, les matériaux de la sueur.