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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/358

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fienter prépare à l’avance toutes les parties de cette grande poche. Craignant d’en salir les parois intérieures, ce n’est que quand il a pris cette précaution, je pourrais presque dire, quand il a rangé toutes les pièces d’un vêtement extérieur, qu’il fait saillir en dehors son rectum, et qu’il se débarrasse.

Ce prétendu cloaque commun, qu’il faut bien avouer à ce moment être d’une nature encore inconnue, attire mon attention, et j’en vois de plus le fond s’ouvrir dans une autre partie, dont le caractère, bien différent, est en outre très-remarquable. Quel est l’objet de cette dernière ? Nouvelle obscurité ; car je ne connais de publiées nouvellement à son sujet que quelques citations de MM. Schneider[1] et Tannenberg[2], qui se sont bornés à rappeler ce qu’en avait dit plus anciennement Fabrice d’Aquapendente, vesicula in quam semen emittit gallus, et qui, dans ces circonstances, ont consacré les droits de l’inventeur en distinguant l’objet de sa découverte sous le nom de bursa Fabricii.

Voilà deux poches donnant l’une dans l’autre que nous connaissons si peu que nous ne savons encore comment les nommer. Cependant c’est à

  1. Samml. vermischter abhandl. zur zoologie, p. 147.
  2. Abhandl. über die mannlichen zeugungstheile der vogel. Gœttingen, 1810, p. 24.