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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/431

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anses de panier, qu’on pourrait également produire avec les ad-uterum du lapin, si l’on reportait chaque extrémité sur son point de départ, et par exemple I′ sur I″, fig. 13.

De l’utérus des mammifères.

Je reviens présentement à l’utérus, assuré que je suis de le pouvoir apprécier dans ses conditions les plus générales. C’est chez les oiseaux une poche placée à l’extrémité de la bourse de copulation, qui en constitue le fond, qui, séparée par un col, ou simplement par un étranglement, en est une manifeste dépendance, et qui, sous la même forme dans l’un et l’autre sexe, n’y est pas d’une telle utilité qu’elle ne manque quelquefois. Au contraire on croit voir chez les mammifères que l’utérus appartient tout autant au vagin qu’aux ad-uterum, et qu’il est même chez quelques-uns dans une plus intime relation avec ces derniers. Cependant ce n’est là qu’une illusion. À vrai dire, l’utérus, dans les mammifères comme dans les oiseaux, n’est toujours que le fond du vagin, auquel une circonstance, comme le moins de longueur proportionnelle du train de derrière des animaux, crée un mode particulier d’existence.

Comme si le vagin et l’utérus n’étaient essentiellement qu’une seule et même chose avec une lon-