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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/456

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parties de l’oviductus, savoir, le tube de Faloppe, lett. N, et l’ovaire, lett. M.

Ce qui reste observable sur la ligne médiane appartiendrait à l’appareil de copulation. Ainsi à la suite des orifices des deux oviductus et de l’utérus existe une longue poche, ou mieux un long canal, qui va déboucher dans le rectum. Elle est très-certainement dans la dépendance de l’organe sexuel, puisqu’elle est entièrement remplie, durant l’acte de la copulation, par le pénis du mâle, et que nécessairement les produits consolidés de la génération la doivent traverser. C’est sous ce rapport que M. Hôme a considéré cette poche, d’où il s’est autorisé à la regarder comme un vagin. Voyez la lettre G.

Cependant c’est aussi dans ce canal qu’aboutissent les urétères. Je ne sais si c’est en appréciant cette circonstance que M. Cuvier a considéré ce long canal comme le col, à la vérité démesurément agrandi, de la vessie ; car, pour M. Cuvier, la grande poche sphéroïdale K est une véritable vessie urinaire. Ainsi ce qui est déterminé vagin par M. Hôme est regardé comme l’urètre par M. Cuvier : mais, de plus, j’entrevois comme possible une troisième détermination ; et en effet, si la grande poche sphérdïdale K est véritablement l’analogue de l’utérus des oiseaux, le canal G (vagin de Hôme, urètre de