Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/458

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 424 )

petit et comme dans un état de contraction, le syphon vaginal des didelphes. C’est du moins de cette manière que j’envisagerais la bride qui fait la traverse de cette petite bourse ; et l’on sait que l’existence simultanée des mêmes os surnuméraires du bassin chez les deux familles a déjà fait croire à l’affinité des monotrèmes avec les animaux marsupiaux.

Dans tous les cas et quelque détermination qu’on admette, l’anomalie de ces organes sera toujours considérée comme portée au plus haut degré : car le canal G est-il un vagin (ce dont il fait très-certainement fonction, soit quand le pénis du mâle s’y introduit, soit quand les produits génitaux s’en écoulent) ? il est de plus aussi un canal approprié aux urines, lesquelles ou le traversent, comme dans un urètre, ou s’y accumulent, comme dans une vessie urinaire.

Au contraire, considérera-t-on ce même canal G ou comme un urètre ou comme une vessie urinaire ? Le pénis du mâle y est reçu, et il n’est pas d’autre conduit pour la route à suivre par les œufs ou par les petits, si ceux-ci éclosent avant la mise-bas.

Pour compléter ce tableau, ajoutez cette autre considération, qu’il était vraiment impossible sur les données connues de l’organisation de pressentir, c’est que le canal G verse dans le rectum, et que par conséquent une portion des intestins participe à toutes les fonctions dépendantes des