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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/490

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partie du Muséum anatomique du Jardin du Roi ; je n’en ai point fait prendre de dessin.

Un plus grand renflement de l’encéphale a donné plus d’étendue à l’ouverture du vertex. Il en est résulté, 1o que la cloison formée par les occipitaux est, à une distance proportionnellement plus grande en arrière, ce qui procure plus de longueur à la tête ; 2o que le sur-occipital, unique dans les autres podencéphales, est resté, dans le biproralis, comme aux époques des premières formations, partagé en ses deux élémens primitifs. Les deux sur-occitaux sont séparés par un intervalle de cinq millimètres. De cette circonstance et du nom de proral donné à l’ensemble des pièces quand elles sont soudées les unes avec les autres, nous nous sommes crus fondés à caractériser et à nommer cette espèce comme ci-dessus.

§ XII. De la mère du podencéphale et des circonstances de sa grossesse.

Cette malheureuse mère est appelée Joséphine dans le cercle assez borné de ses relations. C’est de son aveu que je donne ici ses noms, Marie-Joséphine Dorée ; son âge, vingt-huit ans ; sa profession, domestique ; son état civil, fille vivant, sous la foi d’une promesse de mariage, avec un aide de cuisine plus jeune qu’elle, du nom de Tilman ; et les commu-