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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/568

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chaque côté les dernières branches des artères vertébrales, proviendrait des flancs ; de façon que chaque côté arriverait à se réunir l’un à l’autre sur le milieu du thorax, soit en devant et soit en arrière.

Mais cette symétrie n’est pas ce qui existe chez tous les monstres. La longue cicatrice du bas de l’échine du podencéphale descendait des reins pour se porter sur les organes sexuels, un peu obliquement de gauche à droite.

Cette dernière considération force donc à rejeter l’idée à laquelle les remarques précédentes auraient pu conduire, savoir, que la peau se forme par une extension superficielle de parties et par une justaposition de leurs bords. Ce qui est au contraire conforme aux idées qu’en donne l’investigation anatomique, c’est qu’elle s’établit tout à la fois, arrivant de dedans en dehors, pour enceindre et pour retenir sur tous les points, par un égal effort, tous les organes intérieurs.

Mais, cela posé, comment expliquer que la peau se trouve toujours et partout en mesure de laisser et comme de ménager une issue aux brides placentaires, que nous avons vues le plus souvent irrégulièrement répandues ? Nous devons remonter plus haut, si nous voulons comprendre quelque chose à ces phénomènes. La production de la peau dépend en effet d’un conflit d’actions et de réactions,